Sommes nous tous hypnotisables ?

Sommes nous tous hypnotisables ?

La réponse est oui. La différence se fera sur le temps que vous mettrez pour parvenir à cet état. Certaines personne nécessitent quelques minutes, tandis que d’autres auront plus besoin d’un bon quart d’heure. Rien de sert de se précipiter, le but étant d’y arriver, à son rythme au juste niveau de transe. Et vous y arriverez.

Passage à l’état hypnotique

Le saviez vous ? Hypnos en grec signifie sommeil. De quel sommeil s’agirait-il lorsque l’état d’hypnose est réalisé ? De la mise en veilleuse de la conscience claire et distincte (que l’on peut nommer aussi conscience consciente ou esprit conscient) au profit de l’éveil d’une conscience inconsciente.

Tout le monde peut développer un état intérieur d’hypnose. L’exemple le plus concret étant le soir lorsque vous vous couchez mais également au réveil. Votre état de conscience change, de manière naturelle sans même que vous ne vous en rendiez compte.

Evidemment, nous ne nous entraînons pas quotidiennement à passer à cet état d’hypnose bien que nous le pratiquions quotidiennement. Pour vous y aider votre hypnothérapeute vous guide dans les premiers pas. Le travail se fait sur ce glissement en cherchant la manière qui vous convient le plus. Chaque personne est unique et l’hypnothérapeute est là pour trouver ses particularités.

 Dans quels cas l’hypnose n’est pas adaptée ?

Quelques rares personnes ont un mode de fonctionnement qui leur rend l’hypnose moins facilement accessible qu’à d’autres. Ces personnes auront besoin d’un long apprentissage afin de se laisser suffisamment aller et faire assez confiance à l’hypnothérapeute pour atteindre l’état qui leur permettra de tirer les véritables bénéfices de cette méthode.

L’hypnothérapie au service du médical

Selon l’AFEHM (Association Française pour l’étude de l’hypnose médicale)  » Il est facile d’admettre que l’hypnose puisse être considérée comme médicale. Elle est en effet capable de guérir certains troubles ou comportements nocifs (contrôle de la douleur, addictions, difficultés alimentaires, dysfonctionnements psychiques ou psycho-somatiques). Quelqu’un, par exemple, voudrait bien ne plus fumer. Son passage par la vigilance généralisée lui permettra d’une part de mesurer et d’approfondir le degré de sa détermination, d’autre part de prendre appui sur des forces et des intérêts nouveaux qu’il ne soupçonnait pas et qui rendent dérisoire en comparaison le plaisir de la cigarette.

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